Conférence sur l’histoire du fascisme italien 1922-1945

Que reste-t-il du fascisme italien 1922-1945 ?

Conférence lundi 7 novembre 14h30 Park Hôtel de Hyères

En Italie, le 27 octobre 1922, il y a exactement 100 ans, Mussolini lançait ses militants, les chemises noires, à l’assaut de Rome. Le 25 septembre dernier, aux élections générales italiennes, le parti post-fasciste, avec à sa tête Giorgia Meloni, était victorieux. L’histoire se répète-t-elle ? quel est le bilan du fascisme italien ? La conférence de Jean François Principiano professeur d’histoire  en classe européennes italien(er) tentera d’apporter un regard objectif sur ces  événements qui semblent se télescoper.

Le premier populiste

A l’issue de sa Marche sur Rome en octobre 1922, Benito Mussolini s’emparait du pouvoir. Il n’allait plus le lâcher jusqu’à sa mort en 1945, instaurant une dictature totalitaire pendant plus de deux décennies. S’il a parfois été considéré comme un dictateur de second rang, le « Duce » a en réalité inventé le fascisme et a longtemps été imité par Adolf Hitler, qui le considérait comme son maître en politique. Voulant transformer son pays en nation guerrière, Mussolini avait promis aux Italiens le retour à la grandeur de l’Empire romain. Il fut le premier populiste de l’histoire contemporaine.

Il Consenso

Instituteur socialiste, journaliste talentueux, orateur hors pair, opportuniste sans scrupules  Benito Mussolini, fils d’un militant d’extrême gauche et petit fils d’un anarchiste, bénéficia du soutien des milieux patronaux et de nombreux anciens combattants. En faisant miroiter au peuple italien le retour à la grandeur, en réprimant les communistes et en supprimant les libertés publiques, le Duce  a suscité l’admiration de nombreuses personnalités dans les années 1920, et atteint le summum de sa popularité lors de la guerre d’Éthiopie en 1935. C’est l’époque du Consenso, l’acceptation par le peuple. Sa chute allait être aussi rapide que son adulation fut fulgurante.

L’engrenage fatal

Au milieu des années 1930, il cherche à consolider son pouvoir alors que son régime s’essouffle, et il décide de s’allier avec Hitler. Il va se laisser entraîner dans l’engrenage fatal de la guerre mondiale où ses armées connaîtront l’échec. Renversé en 1943 par plusieurs de ses anciens amis, emprisonné, il sera libéré par les commandos d’Hitler et se maintiendra au pouvoir jusqu’en avril 1945, plongeant le pays dans la guerre civile, avant d’être exécuté par la résistance, et pendu par les pieds sur une place de Milan.

Un héritage ambiguë

Son empreinte sur l’Histoire contemporaine de l’Italie est-elle si importante qu’elle menacerait toujours un vieux pays de culture et de tradition humaniste ou est-elle le fruit d’une nostalgie entretenue pour de nouvelles ambitions en surfant sur des inquiétudes soigneusement instrumentalisées ? Les populismes qu’ils soient de  droite ou de gauche n’ont jamais rien apporté de bon aux peuples concernés.

Mais il convient, historiquement, de comprendre pourquoi ils ont su convaincre et entrainer des peuples cultivés dans la violence et la guerre.

Conférence historique  publique  le lundi 7 novembre 14h 30 dans le cadre de l’UTD de Hyères en partenariat avec Operavenir et la Dante Alighieri de Hyères  salle Benoîte Groult Park Hotel de Hyères Entrée libre dans la limite des places disponibles et sur réservation.

Réservations Opéravenir 04 94 48 62 75 et 06 11 81 54 73   elyaweismann@gmail.com

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